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Une meilleure formation et l’apprentissage tout au long de la vie, comme condition préalable à un avenir meilleur pour les jeunes

Du 8 au 10 octobre 2020, la ville de Zagreb en Croatie a accueilli un séminaire portant sur « Une meilleure formation et l’apprentissage tout au long de la vie, comme condition préalable à un avenir meilleur pour les jeunes », organisé par HKD Napredak (Hrvatsko kulturno društvo Napredak), et avec le soutien d’EZA et de l’Union européenne.

En raison des conditions causées par la pandémie du virus COVID-19, le séminaire a été organisé de sorte que ceux qui pouvaient avoir la possibilité d’être physiquement présents au séminaire étaient présents, et que tous les autres participants ont pu y participer en ligne. Toutefois, même dans ces conditions difficiles, le séminaire a été suivi physiquement ou en ligne par les représentants d’organisations de travailleurs de huit pays différents, y compris le pays d’accueil.

Au début du séminaire Nikola Čiča, président de l’HKD Napredak, a lu la lettre de Piergiorgio Sciacqua, coprésident d’EZA.

« Chers amis, la situation liée à la Covid-19 m’empêche d’être présent à votre séminaire, mais j’ai voulu vous laisser un message.

L’attention que votre organisation accorde à ces questions est toujours très prudente et ponctuelle et ces moments sont fondamentaux pour discuter ensemble du rôle que le dialogue social joue dans la participation de la région des Balkans. Le thème que vous avez choisi est non seulement actuel, mais il est également important d’essayer de donner des réponses. Napredak a toujours été impliqué dans la formation non seulement des jeunes mais aussi des adultes ayant des parcours permanents, ce qui représente une bonne pratique dans la région des Balkans qu’elle obtient grâce à la promotion du dialogue social. L’engagement de chacun d’entre nous, c’est certainement le renforcement de la formation et de l’apprentissage, dont ce séminaire est un exemple.

Je vous remercie encore une fois et je vous souhaite un bon travail.

Dans leurs présentations, les participants ont souligné que les questions de l’amélioration de la formation et de l’apprentissage tout au long de la vie figuraient parmi les questions et les défis les plus importants pour l’avenir, en particulier en ces temps de crise. Surtout en période de distanciation sociale, la formation et l’enseignement pratique subissent de graves conséquences. En 2020, l’éducation dans les écoles primaires et secondaires en 2020 a été considérablement affectée par la pandémie de COVID-19 causée par le coronavirus. En conséquence, l’enseignement dans toutes les écoles primaires et secondaires de la plupart des pays a été suspendu, dans certains endroits pour une période plus longue, dans d’autres endroits pour une période plus courte. Durant cette période, l’enseignement scolaire a été diffusé à distance.

Les participants ont également convenu que l’enseignement déterminait en grande partie l’avenir des jeunes. Les sociétés ayant un meilleur système éducatif offrent de plus grandes chances, et les individus, qui ont suivi un meilleur enseignement, ont dans la plupart des cas de meilleures possibilités sur le marché du travail. On a également souligné que la Garantie pour la jeunesse était le résultat de l’engagement de tous les États membres à veiller à ce que tous les jeunes de moins de vingt-cinq ans reçoivent une offre de bonne qualité en matière :

  • d’emploi
  • de formation continue
  • d’apprentissage
  • de stage

dans un délai de quatre mois après avoir été au chômage ou avoir quitté l’enseignement formel. Mais on a également ajouté que cela restait lettre morte, ce qui est particulièrement vrai pour les pays non membres parce qu’ils n’ont même pas pris cet engagement.

Tout le monde était d’accord pour dire que les actions de la population et les politiques gouvernementales affectaient considérablement l’avenir des jeunes et leur position dans la société. On a souligné que certains pays, outre le problème du chômage des jeunes ayant reçu la plupart du temps un niveau d’enseignement inférieur, avaient des lacunes les empêchant d’exercer certaines professions. Car les jeunes ayant reçu un meilleur enseignement et qui exercent des professions qui sont de plus en plus demandées (personnel médical, ingénieurs, métiers de l’informatique etc., partent vers des pays plus développés qui leur offrent de meilleures conditions de travail et des salaires plus élevés.

Les représentants des syndicats ont exprimé leur inquiétude sur le fait que les employeurs pourraient profiter de cette période de crise pour réduire les droits des travailleurs, ce qui devrait certainement être évité, cette crise devant être partagée dans la solidarité. Cela nécessite un dialogue social constant entre toutes les parties prenantes dans ce processus.

Le rôle de l’apprentissage tout au long de la vie a été particulièrement souligné en raison du nombre croissant d’emplois pour lesquels il n’y a pas d’enseignement formel. En faveur de cette affirmation, l’une des hypothèses est que 65 % des jeunes d’aujourd’hui exerceront des emplois qui n’ont pas encore été inventés.

Conclusions

Les conclusions principales étaient les suivantes : la clé de la meilleure compétitivité des jeunes dans la société est la possibilité d’acquérir des connaissances et des informations contemporaines, ainsi que la motivation et la formation pour une utilisation rationnelle de ces ressources au service de la communauté et de l’individu en général. Les changements constants sur le marché du travail et dans la société émettent en permanence de nouvelles exigences en matière de compétences et d’’adaptabilité des individus. La participation à la formation des adultes et à la formation continue aide les jeunes à participer activement au marché du travail tout au long de leur vie. Les parcours scolaires et professionnels sont moins définis ; le besoin d’apprentissage perpétuel est la nouvelle norme.

Finalement, la position commune de tous les participants au séminaire était qu’un enseignement mieux adapté et un meilleur apprentissage tout au long de la vie étaient la clé de la réussite des jeunes, et que sans ceux-ci, leur avenir, en particulier en ces temps de crise, était très incertain.

Tous les participants ont exprimé l’espoir que cette situation liée à la Covid-19 allait bientôt s’améliorer et qu’ensuite les séminaires auraient à nouveau lieu « normalement ».