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"L'Autriche peut être un exemple de meilleure pratique"

Lukas Mandl, député européen, sur le partenariat social au niveau de l'entreprise.

Le jeudi 1er juillet, le rapport du Parlement européen intitulé "La démocratie au travail : Un cadre européen pour les droits de participation des travailleurs et la révision de la directive sur les comités d'entreprise européens" a été présenté à la commission de l'emploi et des affaires sociales, suivi d'un échange de vues avec les parties prenantes et les députés européens.

Depuis le début de la pandémie, qui a entraîné une crise sanitaire et économique, l'importance du partenariat social en ce qui concerne la coopération au niveau de l'entreprise a une fois de plus été prouvée. Si l'on prend l'exemple de l'Autriche, la gestion de la crise par le partenariat social est un facteur de succès remarquable pour notre pays et donc également un succès pour les employés et les employeurs dans la pandémie.

Cette approche se reflète également dans mon approche du rapport du Parlement européen sur la représentation des travailleurs, que je négocie en tant que rapporteur fictif du PPE. Le modèle autrichien de partenariat social devrait donc servir de modèle éprouvé et d'exemple de meilleure pratique.
 
Nous devrions suivre cette approche autrichienne au niveau européen également : Pour sortir de la crise, il est plus que jamais nécessaire d'offrir des possibilités de formation continue et professionnelle, ainsi que de perfectionnement et de recyclage, tant aux salariés qu'aux chômeurs. L'objectif ultime est de garantir l'apprentissage tout au long de la vie.

Et il faut beaucoup de liberté d'entreprendre pour que les entreprises et leurs employés puissent profiter ensemble de ces opportunités qui se présentent. Notre objectif est d'améliorer encore les droits des travailleurs et les possibilités de travail des comités d'entreprise européens. Pour ce faire, il est absolument crucial de renforcer encore le rôle des partenaires sociaux au niveau européen. J'estime qu'il est essentiel de prouver la force de l'UE à l'extérieur en défendant et en promouvant ces droits des travailleurs et ces normes de travail, non seulement au sein de l'Union européenne mais aussi dans d'autres parties du monde.